Trop souvent dénigré, le créatif est une personne à part entière dans le processus publicitaire mais il connait la précarité et son travail est malheureusement trop souvent victime d’abus. Des étudiants décident de sortir du silence.
Nos idées ont un prix ! C’est ce que clament les quelques 200 élèves provenants de près de 20 écoles différentes au travers d’une participation au concours étudiant du Club des directeur artistiques. Originaires d’écoles d’art, de pub et de communication, tous ces jeunes ont pris part à ce concours dénonçant la précarité des créatifs et l’appropriation abusive de leur travail.. Stop à l’exploitation, stop au travail non-rémunéré et à l’exploitation des idées. Parmi eux, « Julia & Pierre », deux étudiants en création, ont lancé une pétition en ligne, nommée « Nos idées ont un prix ». Leur souhait : « révéler l’absurdité inhérente aux filières créatives et mettre un point final à la précarité du statut des étudiants en création ». Il faut que cela change car c’est un mal beaucoup trop présent, encore aujourd’hui.
Le Club des directeurs artistiques (CDA) a décidé de se pencher sur ce grand problème pour l’ édition de son « prix étudiants » baptisé« Mon dernier concours gratuit. ». L’idée de ce concours est de dénoncer l’appropriation abusive du travail des créatifs, dans un monde qui semble tendre vers une ubérisation totale. Il faut savoir que les concours étudiants de filières artistiques, les plates-formes de « crowdsourcing créatif », les sites de prestations et les compétitions d’agences nourrissent cette « économie du gratuit » si nocive pour la rémunération des concepteurs.
DES AFFICHES QUI DÉNONCENT LE TRAVAIL GRATUIT DES CRÉATIFS DANS LA PUB :